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Olivier ADRIANSEN, jeune Sculpteur belge à un parcours autodidacte qui émeut par son entêtement à sourire de tous nos travers humains. De ses débuts de carrière que certains avaient pu comparer à la bande dessinée, il a su s’en éloigner pour affirmer son style.
Enfin une Sculpture qui ne se prend pas au sérieux, on en avait bien besoin !

Ce n’est pas pour autant que l’humour caustique dont Olivier ADRIANSEN fait preuve ne s’appuie pas sur des exigences techniques de plus en plus maîtrisées Olivier ADRIANSEN frappe par son sens de l’observation, sa maîtrise, son habileté et ses exigences le servent.
A première vue léger, il semble se moquer de nous, mais il se moque de lui aussi, il nous montre des personnages avec des expressions très poussées, vous croyez saisir, cela suffisait déjà ? Pourtant derrière cette légèreté attendez vous souvent à la surprise de son double discours ! Par un détail infime, par le titre quelquefois, ce jeune Sculpteur interroge sur les grandes questions humanistes.

Sculpteur timide en apparence, Olivier ADRIANSEN est bien décidé à refuser toutes formes de dictat. Ses animaux deviennent plus expressifs que les humains et semblent interpréter des fables, des comtes, ou tout au moins discourir des questions humaines. La mythologie est revisitée avec force et minutie.
Olivier ADRIANSEN n’en finit pas, par des tours et des détours de confronter son habileté à des apparences qu’il interroge comme des parodies. A l’image de Daumier ou de Messerschmidt , avec un soupçon de La Fontaine en toile de fond , Olivier ADRIANSEN se fait plaisir, on le sent et on le partage. Du talent, de l’humour, une joie de vivre, des interrogations qu’il a et qu’il veut partager, Olivier ADRIANSEN assoie de plus en plus sa vocation au service du grand Art : celui pour tous !
F.LEROUX



Lorsque la qualité du sculpteur rejoint celle de l'esprit, et que l'oeuvre résulte d'un oeil dont l'analyse se révèle à la fois critique et ironique, avec de surcroît des interprétations drôles, mais sans méchanceté, (cependant révélatrices comme le sont en littérature « les Caractères » de La Bruyère) alors il est certain qu'on est face à un Olivier Adriansen. De plus il nous fait un peu penser aux dessins de Daumier revues et modernisées.
Cependant avec Olivier Adriansen les choses ont une tournure bien différente que celle insufflée par Daumier dans son oeuvre.
La personnalité d'Olivier Adriansen se révèle bien présente. Elle l'est dans son interprétation comme dans les sujets sur lesquels va porter sa critique. Elle est bien à lui et nous retrouvons son coup de patte dans chacune de ses sculptures.
En un mot et c'est important : Il est facile de reconnaître un Adriansen, même de loin par ses particularités.

Son analyse acerbe dissèque les personnages. Il en soutire les dominantes et les met en scène.
Il fait une démarche personnelle, dont il va extraire tout un éventail de figures propres à notre société. Elles le sont par leurs caricatures descriptives, rendues possibles par le talent d'interrogation d'Olivier Adriansen, par sa faculté de savoir se laisser surprendre par un détail, une particularité, un mouvement révélateur d'un sentiment ou d'une démarche, si ce n'est d'un défaut intellectuel souvent caché et qui chez d'autres passent inaperçu. Adriansen synthétise le tout, pour en traduire ensuite la substance, moelle de son édifice qui marque toutes ses sculptures au ton persifleur.
C'est drôle et c'est bon picturalement parlant à la fois. L'artiste rejoint ici le travail de chansonnier.
Mais loin de s'en prendre à un personnage, qu'il soit homme public, ou non, ce sont des communautés, des professions, des types d'individus, qui feront l'objet de sa verve des plus critiques. Bon sculpteur, il le fait dans des formes parfaitement définies, avec une patine de qualité, sans bavures, il fait défiler devant nous les différentes caractéristiques des hommes qui forment la société moderne avec ses tares et ses appâts.
Hommes ou femmes, tous auront droit à son couplet révélateur.
Le joyeux luron, le bon mangeur, le vieux grincheux, le moine jovial, le rieur, l'amoureux béat, le porteur de béret, la diva, ou Eve tentatrice, tous auront le même droit à un morceau de satire.
Mais étrangement celle-ci devient plus apaisée, sa sculpture plus proche d'un certain classicisme, lorsqu'il met son sens de l'observation au service des animaux. Cependant en y regardant de plus près, on s'aperçoit que malgré tout, il conserve en lui son indéniable fond d'humoristique.
Olivier Adriansen a vu le jour en Belgique durant l'année 1971. Après avoir reproduit des figurines de bandes dessinées en résine, il décidera un jour de 1998 de créer ses propres personnages, et il créera ainsi toute une galerie de « bonshommes », qui seront fortement marqués par les sentiments qui les animent. C'est là le début de son orientation qui fera de lui un critique. Il agit en dehors de tout conformisme, basé sur la tolérance, mais avec un sens acide sur son entourage, qui est aussi notre entourage à tous.
C'est la beauté intérieure qui le touche, dont la spontanéité des sentiments qu'il va chercher dans le peuple. Pour ensuite les traduire par la noblesse d'un bronze, auquel il fait abandonner toute rigidité pour le plier à la souplesse des expressions de l'âme humaine, et parfois pour ne pas dire le plus souvent en donnant des attitudes rigolotes à chacun d'eux.
Christian GERMAK - Journaliste et critique d'art

Expositions personnelles

2014:     Pavillon de l'érable. Avon

2012:     Galerie "les Olïaides". Fontainebleau

       Galerie L&H. Bruxelles

2008 : Galerie Malko HIMONET. NEW-YORK
Pavillon de l’érable. AVON

2007 : Musée Chapu


2006 : Palais du Roi de Rome ( RAMBOUILLET )
Château des Mares ( Saint-Tropez)            
  Galerie Terre des Arts

2005 : Galerie Terre des Arts

2004 : Galerie Carré d’Art ( CALLIAN -Var )

2003 : Galerie Terre des Arts. ( PARIS, 15 ème )
La Chapelle Dieu à DREUX

2002 : Galerie « l’imaginaire » ( PROVINS )

2001 : Centre Culturel de SAINT- FARGEAU- PONTHIERRY
OFIVALMO – PARIS

2000 : La Ferme des Jeux Vaux-Le-Penil
Radio-France MELUN

1999 :    Théâtre de FONTAINEBLEAU

       Association SHUBERTIADE ( Paris )
               Eglise de VILLEGATS ( Eure )

Invité d’Honneur

2001 et 2013 :  Boissise-le-Roi

2002 :
               Rambouillet

2003 :
               Roissy En Brie

2004 :
               Dormant
            Chartrette
2005 :               Samoreau

2006 :
               Saint-Flour

2010  et 2015 :
Chailly-en-Bière

2011:
              " Une commune, un Festival ", Saint-Fargeau-Ponthierry

2012:                Dammarie-les-Lys

Collections Publiques et étrangères

Ville de Rambouillet.
Québec.
États-Unis.
Écosse.
Grande-Bretagne.
Belgique.
Allemagne.